Nous sommes tous dotés d’une capacité naturelle, d’une fonction autonome de régulation émotionnelle… mais parfois cette régulation ne se fait pas : le mécanisme est bloqué.
Ces blocages concernent en fait toutes nos difficultés émotionnelles récurrentes, celles qui s’invitent dans notre quotidien à la moindre occasion :
Nos peurs, nos angoisses, nos phobies, nos anxiétés, nos stress, nos agacements, nos violences, nos inhibitions, nos blocages, notre irritabilité, nos colères, notre agressivité, notre mal-être.
Le revécu sensoriel
La découverte par Luc Nicon il y a quelques années, de cette incroyable capacité de régulation émotionnelle que possède tout être humain, permet une approche pratique, simple, rapide et durablement efficace pour « déraciner » les peurs qui sont à l’origine de ces nombreux troubles persistants.
Comment procède-t-on ?
La méthode est très simple : il s’agit de permettre à la personne de revivre sensoriellement ce qui, à un moment donné de sa vie, souvent très lointain, a engendré la peur. Cette peur, inconsciente, oubliée, évitée, qui se manifeste, se réactive automatiquement face à certaines situations pour vous stopper dans votre élan, vous emplir d’angoisse, vous rendre furieux ou confus, vous donner envie de fuir, ou encore qui vous maintient depuis des mois dans un état dépressif.
Je dis bien sensoriellement, et non pas émotionnellement, ni dans une analyse intellectuelle des causes (même si vous les connaissez, nous ne les aborderons pas en séance), ni dans une savante manipulation pour remplacer ce qui vous fait souffrir par une forme de bien-être.
C’est cela qui différencie la régulation émotionnelle des autres approches que j’ai pratiquées ou rencontrées. Ici, nul besoin de comprendre ce qui est revécu sensoriellement (d’ailleurs du point de vu de celui qui le vit, cela n’a souvent ni queue ni tête), nul besoin non plus de plonger dans la sphère émotionnelle dont j’ai pourtant longtemps cru qu’elle était la seule voie d’accès à la guérison. Il suffit finalement de « réactiver » le mécanisme bloqué, pour permettre au corps d’activer sa fonction autonome de régulation.
L’accompagnement proposé tire parti de cette capacité toute naturelle, et universelle.
La proposition est faite aussi aux enfants à partir de 10 ans.
Une technique radicale
Réguler une émotion n’apporte pas seulement une amélioration, cela supprime définitivement les manifestations des peurs inconscientes, non pas en les masquant et encore moins en les contrôlant mais en agissant à la source corporelle de ces peurs.
La régulation émotionnelle permet en effet d’entrer en contact avec les sensations physiques qui se manifestent dans notre corps lorsque nous éprouvons une émotion désagréable, et de se laisser porter par ces sensations jusqu’à un “bien-être” qui s’installe spontanément et durablement.
L’hypothèse à faire est que ce qui est « revécu » durant la séance, n’avait en fait jamais été vécu, du moins sans peur. La peur s’est toujours interposée comme pour mettre une distance entre le vécu corporel et l’être. Ainsi le fait de vivre consciemment ce que le corps cherche à vivre depuis le début, depuis que la peur s’est présentée, permet de ne pas avoir à y revenir.
Une fois « l’événement traumatique » vécu (quel qu’il soit et aussi lointain qu’il ait été, et encore une fois, nous ne chercherons pas à le conscientiser), il n’y a plus aucune manifestation symptomatique de la peur qui provoquait angoisse, colère, inhibition ou qui maintenait dans un état dépressif. La peur n’existe plus.
En deux ou trois séances
Deux ou trois séances, c’est vraiment impressionnant, et cela semble trop beau pour être vrai. Mais vous n’avez pas besoin d’y croire pour le vivre. Que les troubles soient anciens ou récents, handicapants ou juste gênants n’a aucune importance.
L’objectif est tout simplement la disparition de l’état de difficulté dans lequel vous vous trouvez face à certaines situations. Si plusieurs difficultés se présentent, elles seront identifiées et traitées une à une.
Dans quels cas faire appel à la régulation ?
Voici une petite liste de situations et de souffrances émotionnelles qui peuvent être définitivement résolues :
Phobies
La phobie, c’est tout simplement de la peur:
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- La claustrophobie : peur d’être enfermé dans un espace clos et étroit.
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- L’agoraphobie : peur d’être seul ou dans un endroit d’où l’on ne pourrait s’échapper aisément ni être secouru si l’on venait à être défaillant (la foule, les grands espaces sont les exemples les plus courant).
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- La phobie des transports : peur de prendre l’avion, le train, le bateau ou la voiture, peur de conduire, peur de la vitesse, de prendre le métro…
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- Les phobies du vide, du noir, de l’eau, peur de tomber dans le vide ou d’être aspiré vers le bas en nageant, la peur du feu…
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- Les phobies animalières : peur des insectes et araignées, des reptiles, des rongeurs…
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- Les phobies comportementales : peur du contact corporel, d’être souillé ou contaminé, de vomir, de saigner, de s’évanouir, de manger certains aliments…
- Les phobies sociales, scolaires : peur d’être jugé ou observé par les autres > voir les inhibitions.
Angoisses
L’angoisse est le terme utilisé communément pour définir un ensemble de sensations corporelles par exemple : l’estomac se noue, la gorge se serre, le cœur accélère, la respiration devient courte… La plupart du temps, les personnes parlent d’angoisse, sans identifier précisément ces sensations.
Cet état physique est perçu comme inquiétant, voire paniquant. Il peut être associé à la crainte de perdre le contrôle de soi, la perte de contact avec la réalité, la peur de mourir ou de devenir fou. Il peut se manifester en présence d’une situation précise ou n’avoir pas d’objet apparent.
Inhibitions
Inhibition dans le sens d’incapacité à agir, de perte de ses moyens physiques et intellectuels face à une situation qui exigerait pourtant que nous agissions. Blocages lors de la prise de parole en public, lors du passage d’un examen, pour faire des rencontres ou lors d’une compétition sportive, impossibilité de dire non…
Quand la personne vit l’impression de ne pas pouvoir y arriver, de ne pas être capable, et de ne pas pouvoir échapper à cette incapacité.
Irritabilité, colère
Le fait de réagir violemment que ce soit en paroles ou en actes, à une situation qui vous semble vous contraindre ou vous empêcher d’aboutir dans ce que vous êtes en train vouloir mener à bien. Cela peut être tout simplement un automobiliste qui roule lentement !
Un état de colère récurrent qui vous dépasse, que vous ne savez pas contrôler, mais que vous pouvez regretter juste après. Pour certaines personnes, cette colère ne s’exprime pas et reste intérieure.
États dépressifs
Il ne s’agit pas de coller une étiquette de dépression à toute forme de tristesse ou d’absence d’entrain mais si, en dehors d’une phase de deuil, une grande tristesse vous envahit durablement, vous n’avez plus le goût d’entreprendre ne serait-ce que les petites choses qui vous faisaient plaisir, votre intérêt diminue pour ce qui vous environne, vous ne trouvez plus l’énergie « d’aller vers », alors il est probable que cet état, survenu éventuellement à la suite d’événements récents, soit engendré par une peur inconsciente sous-jacente que vous pourrez éliminer à l’aide du revécu sensoriel.
Bien entendu, cela ne doit pas vous dispenser de consulter votre médecin si nécessaire.
Autres situations
Finalement toutes les situations dans lesquelles vous ressentez un état de malaise récurrent et que vous ne souhaitez pas continuer à vivre, que ce soit dans votre vie professionnelle, familiale, relationnelle, amoureuse (par ici les jaloux ! Les hypersensibles !)… peuvent être abordées avec la régulation émotionnelle.
A chaque fois que vous cherchez à fuir, à éviter une situation, que vous êtes inhibé, bloqué, que vous devenez agressif, que vous vous défendez par la colère ou encore qu’une impulsion vous amène à prendre le contrôle, à prendre le pouvoir, vous pouvez en déduire que vous êtes manipulé par une peur. Observez-vous.
Cela ne signifie pas que la peur en général soit inutile. Si avoir peur vous mène à une action de sauvegarde immédiate (une voiture vous fonce dessus, vous faites un pas pour l’éviter), tant mieux, cela vous a évité un accident. Mais voyez tous les autres cas, où la peur n’a pas d’objet réel présent et se manifeste malgré vous, en vous privant de votre liberté d’action.
Et le psychosomatique alors ?
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